Sao Jorge (et ses fajas)
Faïal (et ses hortensias)
Pico (et ses mysterios)_en pointillés: stop et marche sur route
_ lignes continues: randonnées
_ ronds: campings et bivouacs
_ lignes continues: randonnées
_ ronds: campings et bivouacs
Quelques infos et tuyaux pour les randonneurs
Avion:
Pas de charters pour les Açores, deux compagnies seulement: SATAS (açorienne) et la compagnie nationale portugaise... Pas de liaisons en ferrys depuis le continent, le seul moyen d'y aller en bateau est de faire du bateau-stop! Pour notre part,ce fut voiture jusqu'à Dos Francos, parking dans le jardin de Mr I. (un ami) et transit en minibus d'une association de foot jusqu'à l'aéroport. On a réussi à payer les péages sans trop contrevenir à la légendaire hospitalité portugaise.
Ferries: ils relient fréquemment les trois îles (Faïal, Pico et Sao Jorge), le trajet est très spectaculaire et bon marché
Coût de la vie: Très bon marché, en particulier les restos familiaux à 7 € (vin,café,fromage et dessert et double ration de viande par rapport à la France. Les campings sont très bon marché: 10 € pour 5 ou carrément gratuits. Il faut absolument goûter les ananas, bananes, ignames et café des Açores: du concentré de parfums...
Transports sur place: Pour aller d'une rando à une autre nous avons eu recours au stop (en pointillé sur les cartes)n'étant pas habitués à cette pratique, nous l'avons découverte lors d'une rando à Sao Jorge... Un peu perdus au milieu des champs nous tentions de demander notre chemin à un paysan qui venait de remplir de lait un tanker situé dans la benne de son pick-up. Il nous invita à monter à l'arrière et c'est par une piste sublime et cahoteuse que nous avons inauguré ce mode de transport . Arrivé sur la route il nous confia à un autre pick-up qui nous laissa quelques kilomètres plus loin. Nous commencions à marcher en bord de route lorsqu'un autre camion s'arrêta et nous invita à monter!
Quelques records: à 10 à l'arrière d'un pick-up!A six dans la Fiat d'un gardien de prison (avec nos sacs sur les genoux)
Record de gentillesse: 50 km avec un facteur qui a prévenu sa femme qu'il serait en retard pour souper... nous a fait visiter toute une zone sinistrée par un séisme récent puis nous a conduit jusqu'à notre camping (son trajet normal travail-maison étant de seulement 5km!)
Beaucoup d'Açoriens maîtrisent l'Anglais du fait d'une émigration très importante vers la Californie et le Canada, faire du stop est un excellent moyen d'échanger.
Nous sommes pleins de gratitude devant tant d'amabilité naturelle...
Tourisme: embryonnaire car les Açores ont une saison "sèche et chaude" limitée à deux mois,
en hiver, nombreuses tempêtes, ça décoiffe! Il n'y a qu'un seul grand hôtel sur Pico: une sorte de verrue bleue restée solitaire heureusement. Beaucoup de chambres d'hôtes par contre.
Il n'y pratiquement pas de plage sur ces îles et évidemment pas de sable blanc ;-)!
De nombreuses piscines naturelles aménagées dans les roches volcaniques.
La principale activité touristique consiste à aller observer les cétacés en zodiac (nombreuses compagnies à Lajès de Pico).
Bivouacs: A priori le camping sauvage est interdit. Cependant ce fut notre mode d'hébergement les trois-quarts du temps (en dehors des campings) .
Quelques souvenirs: sur un petit volcan à 600 m d'altitude sur Sao Jorge face au Pico et au soleil couchant, dans un poulailler désaffecté à la faja de sao joan , dans les vignes abandonnées des mysterios (coulées de lave de Pico), dans les canisses au pied du Capehlinos...
Les zones de pique-nique forestières sont très nombreuses, parfois baroques :-) et sont intéressantes pour leurs points d'eau. Les douches gratuites au bord des piscines naturelles sont également appréciables.
Les ascensions:
Sao Jorge: l'arête centrale des volcans jusqu'au pico de Esperança
Pico: pas de dificulté jusqu'au dernier petit cône encore garni de fumerolles , possibilité de bivouaquer dans le cratère
La Caldeira de Faïal: on a évité au maximum la route qui mène jusqu'au sommet...
Dès que le temps se dégage sur les hauteurs il faut s'y précipiter avant que les nuages ne reviennent. La vue est toujours extraordinaire, le summum étant évidemment le Pico qui domine un alignement de volcans plus petits et qui nous rappellent que les Açores sont l'un des points chauds du globe.
La végétation: L'homme a apporté beaucoup d'espèces qui se sont acclimatées. A l'origine, la végétation était constituée de bruyères arborescentes, chênes verts, lauriers, fougères...
Hormis les hortensias avec lesquels les paysans créent des haies infinies qui quadrillent le paysage, on peut voir de nombreux crocosmias, arhums, cannas, fougères arborescentes...
PS: nous n'avons aucune photo de Sao Jorge qui est notre île préférée , ni de l'ascension du Pico, ayant supprimé accidentellement 800 photos! :-(
Randonnées: souvent des pistes de terre, parfois des sentiers ancestraux (Sao Jorge), pas de grandes distances et pratiquement pas de balisage. Les vues sont ... inqualifiablement belles!!
Pas de charters pour les Açores, deux compagnies seulement: SATAS (açorienne) et la compagnie nationale portugaise... Pas de liaisons en ferrys depuis le continent, le seul moyen d'y aller en bateau est de faire du bateau-stop! Pour notre part,ce fut voiture jusqu'à Dos Francos, parking dans le jardin de Mr I. (un ami) et transit en minibus d'une association de foot jusqu'à l'aéroport. On a réussi à payer les péages sans trop contrevenir à la légendaire hospitalité portugaise.
Ferries: ils relient fréquemment les trois îles (Faïal, Pico et Sao Jorge), le trajet est très spectaculaire et bon marché
Coût de la vie: Très bon marché, en particulier les restos familiaux à 7 € (vin,café,fromage et dessert et double ration de viande par rapport à la France. Les campings sont très bon marché: 10 € pour 5 ou carrément gratuits. Il faut absolument goûter les ananas, bananes, ignames et café des Açores: du concentré de parfums...
Transports sur place: Pour aller d'une rando à une autre nous avons eu recours au stop (en pointillé sur les cartes)n'étant pas habitués à cette pratique, nous l'avons découverte lors d'une rando à Sao Jorge... Un peu perdus au milieu des champs nous tentions de demander notre chemin à un paysan qui venait de remplir de lait un tanker situé dans la benne de son pick-up. Il nous invita à monter à l'arrière et c'est par une piste sublime et cahoteuse que nous avons inauguré ce mode de transport . Arrivé sur la route il nous confia à un autre pick-up qui nous laissa quelques kilomètres plus loin. Nous commencions à marcher en bord de route lorsqu'un autre camion s'arrêta et nous invita à monter!
Quelques records: à 10 à l'arrière d'un pick-up!A six dans la Fiat d'un gardien de prison (avec nos sacs sur les genoux)
Record de gentillesse: 50 km avec un facteur qui a prévenu sa femme qu'il serait en retard pour souper... nous a fait visiter toute une zone sinistrée par un séisme récent puis nous a conduit jusqu'à notre camping (son trajet normal travail-maison étant de seulement 5km!)
Beaucoup d'Açoriens maîtrisent l'Anglais du fait d'une émigration très importante vers la Californie et le Canada, faire du stop est un excellent moyen d'échanger.
Nous sommes pleins de gratitude devant tant d'amabilité naturelle...
Tourisme: embryonnaire car les Açores ont une saison "sèche et chaude" limitée à deux mois,
en hiver, nombreuses tempêtes, ça décoiffe! Il n'y a qu'un seul grand hôtel sur Pico: une sorte de verrue bleue restée solitaire heureusement. Beaucoup de chambres d'hôtes par contre.
Il n'y pratiquement pas de plage sur ces îles et évidemment pas de sable blanc ;-)!
De nombreuses piscines naturelles aménagées dans les roches volcaniques.
La principale activité touristique consiste à aller observer les cétacés en zodiac (nombreuses compagnies à Lajès de Pico).
Bivouacs: A priori le camping sauvage est interdit. Cependant ce fut notre mode d'hébergement les trois-quarts du temps (en dehors des campings) .
Quelques souvenirs: sur un petit volcan à 600 m d'altitude sur Sao Jorge face au Pico et au soleil couchant, dans un poulailler désaffecté à la faja de sao joan , dans les vignes abandonnées des mysterios (coulées de lave de Pico), dans les canisses au pied du Capehlinos...
Les zones de pique-nique forestières sont très nombreuses, parfois baroques :-) et sont intéressantes pour leurs points d'eau. Les douches gratuites au bord des piscines naturelles sont également appréciables.
Les ascensions:
Sao Jorge: l'arête centrale des volcans jusqu'au pico de Esperança
Pico: pas de dificulté jusqu'au dernier petit cône encore garni de fumerolles , possibilité de bivouaquer dans le cratère
La Caldeira de Faïal: on a évité au maximum la route qui mène jusqu'au sommet...
Dès que le temps se dégage sur les hauteurs il faut s'y précipiter avant que les nuages ne reviennent. La vue est toujours extraordinaire, le summum étant évidemment le Pico qui domine un alignement de volcans plus petits et qui nous rappellent que les Açores sont l'un des points chauds du globe.
La végétation: L'homme a apporté beaucoup d'espèces qui se sont acclimatées. A l'origine, la végétation était constituée de bruyères arborescentes, chênes verts, lauriers, fougères...
Hormis les hortensias avec lesquels les paysans créent des haies infinies qui quadrillent le paysage, on peut voir de nombreux crocosmias, arhums, cannas, fougères arborescentes...
PS: nous n'avons aucune photo de Sao Jorge qui est notre île préférée , ni de l'ascension du Pico, ayant supprimé accidentellement 800 photos! :-(
Randonnées: souvent des pistes de terre, parfois des sentiers ancestraux (Sao Jorge), pas de grandes distances et pratiquement pas de balisage. Les vues sont ... inqualifiablement belles!!
Faïal
Le Pico
La pêche aux hommes-grenouilles
Horta
Souvenirs de marins effectuant la traversée de l'Atlantique
Le Capelinhos est un volcan qui est né en 1957 et dont l'éruption a provoqué l'émigration de beaucoup d'habitants vers les Etats Unis (des séismes ayant détruit les maisons)
C'est chaud!
Bivouac au pied du Capelinhos
Maisons détruites par le séisme
Fougère arborescente
Zone de pique-nique
Le Capelinhos
Bivouac dans une faja
Ignames
La Caldeira
Maisons détruites par le séisme de 1998
Le taureau n'est pas décidé à monter dans le camion, il restera là!
Piscine et sa rampe d'accès
Le camping de Salao
Phare détruit par un séisme
Dragonnier
Les quais d'Horta et leurs peintures de marins
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